Un challenge pour start-up à Martigny
Ils
 ont trois semaines pour transformer leurs idées en  produit. 28 
chercheurs ou entrepreneurs sont dans les starting-blocks  d’un concours
 international inédit.
«Le challenge consiste à passer de l’idée à la start-up en trois semaines», résume le Dr François Foglia, adjoint du directeur de l’Idiap à Martigny. Il décrit ainsi ce qu’est l’International Create Challenge (ICC), la compétition qu’il vient de lancer. «Beaucoup de chercheurs n’ont pas le temps de regarder au-delà de leur travaux de recherche. Avec l’ICC, nous leur proposons de faire un break durant trois semaines, tous frais payés, pendant lequel ils pourront entièrement se consacrer à passer à l’étape suivante, celle du produit.»
Du 1er au 21 septembre, les participants tenteront de mettre au point un prototype du produit qu’ils ont imaginé. Les trois meilleurs projets recevront 20 000 francs en cash. Le gagnant aura, en plus, la possibilité de faire incuber sa société à IdeArk, à Martigny, gratuitement.
Le challenge apporte deux avantages supplémentaires aux participants.
  Pendant leurs trois semaines en Valais, ils auront droit à une  
formation. A la fin de l’aventure, les prix seront remis, en public,  
lors de la journée «Oser entreprendre», organisée par l’Antenne Régions 
 Valais romand, manifestation à laquelle participera l’homme oiseau,  
Jetman.
 
 Un réseautage virtuel
 
 L’ICC vit cette 
année sa première édition. Son concepteur est un peu  parti dans 
l’inconnu. François Foglia a profité de ses différentes  casquettes, lui
 qui est aussi directeur ad interim d’IdeArk et président  de 
l’association lié au pôle de recherche IM2 dirigé par l’Idiap, pour  
lancer un appel aux participants potentiels, notamment à travers les  
réseaux sociaux. 55 candidats se sont inscrits.
«Nous les avons mis en lien sur Linkedin (ndlr. un réseau social  
professionnel) pour qu’ils forment des équipes de projet. Nous avons  
ainsi reçus 15 projets», raconte le scientifique, «Après une première  
sélection, nous en avons retenu douze, réunissant 28 personnes. Nous  
voulions un concours international et nous avons réussi ce pari, puisque
  nous aurons trois équipes grecques, ainsi que des candidats de 
Roumanie  et d’Ecosse.»
 L’ICC n’intéresse pas seulement les milieux 
académiques, mais aussi  l’économie. Une entreprise privée basée à 
Lausanne, Eurofin Hospitality,  par son directeur général le Fullerain 
Frédéric Boson, s’est ralliée au  projet.
Par Jean-Yves GABBUD / / 08-08-2012
crédit: Le Nouvelliste
Last modified 2012-08-10 10:04
 
            
                             
                             
  
             
            